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Lungarotti

LA FAMILLE LUNGAROTTI : VIN, CULTURE ET HOSPITALITÉ. 

C’est dans le « cœur vert » de l’Italie, en Ombrie, que la famille Lungarotti partage sa passion et son amour pour le vin. 

Appartenant à une famille de fonciers (terriens, agriculteurs), Giorgio Lungarotti a fait des études d’agriculture à l’Université de Pérouse avant de travailler auprès de son père dans la gestion de la société familiale. Cela lui a permis d’acquérir de l’expérience dans les secteurs de la viticulture, de l’horticulture, de l’oléiculture, et également dans la culture fruitière, l’élevage de bovins, de porcs et de chevaux. 

Au début des années 1900, il est le seul à poursuivre la production de vin et se diffère dans la région de Pérouse par la qualité de son produit vendu en vrac (non embouteillé) aux commerçants et restaurateurs locaux.  

Seule une partie de son vin, son fameux Vin Santo, est mis en bouteille.

En 1962, il décide de réunir les exploitations familiales et de créer la cave « la Cantina Lungarotti ». S’étant consacré à la viticulture spécialisée, il était évident pour lui que l’entreprise se base « sur des méthodes rationnelles et des technologies du vin actualisées et conscientes ». 

Située à Torgiano, l’entreprise connaît alors un certain succès, notamment grâce à son vin emblématique « Rubesco » (du latin « rubescere », « rougir »). La même année, le vin blanc « Torre di Giano » est apparu. 

Deux ans plus tard en 1964 a eu lieu la première récolte du Rubesco Riserva élaboré à partir des cépages italiens Sangiovese et Canaiolo (mêmes variétés que pour le Rubesco) qui proviennent du vignoble Monticchio. 

Ce n’est qu’à partir du millésime 1974 que le nom du vignoble sera indiqué sur l’étiquette. 

Giorgio Lungarotti réussit à faire de Torgiano, la première région de l’Ombrie à atteindre son premier DOC avec le Torgiano Bianco et le Torgiano Rosso. 

A savoir qu’il s’agit de la cinquième reconnaissance de la dénomination d’origine contrôlée dans l’ordre chronologique en Italie, de quoi être fier !

En 1969, le fondateur envisage l’internationalisation de ses produits en commençant par exporter ses vins en Allemagne, plus particulièrement à Francfort, puis en Angleterre où le Rubesco séduit le marché anglais en 1970 et enfin partout dans le monde…. 

C’est avec l’aide de sa femme Maria Grazia Marchetti Lungarotti, diplômée en littérature et histoire de l’art à l’Université de Rome, qu’ils inaugurent le 23 avril 1974 le Musée du vin dans un bâtiment typique du XVIème siècle. 

Que vous soyez amateurs de vin ou passionnés d’histoire, ils vous font voyager à travers le passé et le futur de par leurs collections d’art exposées. 

La région viticole de Torgiano a connu rapidement un succès mondial par ses vins exportés mais également grâce à ce Musée qui a suscité la curiosité de beaucoup de touristes étrangers. D’ailleurs, le célèbre journal américain New York Times l’a considéré comme le « meilleur en Italie ». 

En 1976, Giorgio travaille sur un nouveau vin élaboré à partir des raisins Sangiovese, Canaiolo et Cabernet, qui n’étaient pas habituels à l’époque. Le vin « San Giorgio » naît alors du millésime 1977. 

A côté de leur passion pour le vin, le couple s’investit dans le tourisme. En alliant ces deux secteurs d’activité, ils rénovent un bâtiment du XVIIème siècle en 1978 à l’intérieur du village de Torgiano pour en faire un hôtel de luxe 5 étoiles, « le Tre Vaselle ». Ils rénoveront aussi beaucoup plus tard d’anciennes fermes afin d’y faire des lieux d’hospitalité avec une dizaine d’appartements. L’idée étant de répondre aux besoins des personnes visitant le Musée qui voulaient pouvoir manger et dormir sur place. Le service hôtelier de l’entreprise organise également des expériences viticoles. 

En 1981, le pionner de l’œnotourisme crée un concours de vins appelé le « WINE TASTING COUNTER » (BAVI) avec des journalistes internationaux, des techniciens étrangers et des œnologues. Ce système innovant sera repris par d’autres compétitions dont l’intérêt est d’en ressortir grandi par les compliments et/ou les critiques de chaque membre du jury. En 1982, le pape Jean-Paul II s’est vu offrir un caratello (un pot de vin ou petit baril de bois en forme de tonneau) Vin Santo par Chiara Lungarotti, pour rappeler ainsi l’ancienne tradition ombrienne. (« Le vin Santo est traditionnellement un ingrédient de la pâte utilisée pour la préparation des gaufrettes qui sont ensuite cuites à l'aide des fers traditionnels. L'étiquette représente un détail d'une plaque de fer du 16ème siècle exposée au MUVIT, détenue et gérée par la Fondation Lungarotti »).

L’année suivante, la famille a créé une fondation à but non lucratif afin de promouvoir la richesse et la connaissance du vin, mais aussi de l’huile. 

La région de Torgiano reçoit en 1990 son DOCG Torgiano Rosso Riserva ainsi qu’un prix DOP Umbria Colli Martani pour l’huile d’olive extra vierge. 

Deux ans plus tard, l’entreprise célèbre les 30 ans de son fameux vin Rubesco. À cette occasion, la société met à l’honneur ses différents collaborateurs et sort un vin en édition limitée, labélisé « Trente ans ». 

1996 est une année charnière pour l’entreprise car elle marque une période de replantations de vignes avec de nouvelles techniques, notamment l’installation de stations météorologiques qui ont pour but de collecter des informations sur l’environnement (pluie, humidité, température, rayonnement solaire…). Ces données serviront à effectuer des contrôles précis sur les vignes afin de prévenir d’éventuelles maladies. Girgio, fervent défenseur de la nature et notamment de la verdure, annonce avoir replanté plus de deux millions de plantes dans toute sa vie.

Ce grand acteur du monde du vin tire sa révérence le 16 avril 1999 à l’âge de 88 ans. Il laisse derrière lui sa famille mais aussi tout un univers dans lequel il se sera investi avec passion, amour et détermination. Le flambeau est alors remis à Chiara, sa fille, qui devient directrice des sociétés du groupe Lungarotti. Elle gère ces dernières avec sa sœur Teresa Severini, responsable du marketing et de la communication. Afin d’assurer la pérennité de l’entreprise et de la guider dans le nouveau millénaire, elle engage un consultant œnologue de renommée mondiale, qui se trouve être aussi un ami très cher, Denis Dubourdieu. 

Lungarotti devient désormais une affaire portée par les femmes. Leur mère, veuve du fondateur à qui l’on doit la création du Musée de vin crée en hommage à son mari le 1er mai 2000, le Musée de l’huile d’olive. 

L’année suivante, l’entreprise acquiert 20 hectares de terres à Montefalco où est planté le Sagrantino, vigne typique de la région. Montefalco devient alors le deuxième domaine viticole de la famille avec comme projet de produire 70 000 bouteilles de Sagrantino, Rosso di Montefalco et Sagrantino Passito. Le domaine offre aux visiteurs une villa à l’architecture ancienne située au-dessus du sol afin célébrer des évènements d’occasions tels que les mariages ou des concerts.

En 2005, le vin symbolique des Lungarotti, Rubesco Vigna Monticchio revient avec la version historique revisitée montrant toujours l’image qui rappelle le panneau représentant la récolte de la Fontaine Maggiore à Pérouse, l’une des plus belles fontaines médiévales d’Italie. 

Un an plus tard, Chiara Lungarotti est élue présidente nationale du mouvement oenotouristique. Pour elle, le tourisme doit toujours être signe de qualité, culture et hospitalité. 

Selon cette dernière, une femme de vin doit être visionnaire et préparée à l’International. En 2010, l’entreprise innove en intégrant à son hôtel luxueux le spa Bella Uve, qui offre des traitements et soins basés sur des savoirs anciens qui consistant à exploiter les vertus antioxydants du raisin et du vin. Deux ans plus tard, l’entreprise fête un double anniversaire, celui du « demi-siècle » du vin Rubesco et les 50 ans de la fondation. 

En 2017, le domaine de Montefalco se convertit au bio et Vinitaly lance le premier vin bio Lungarotti sur le marché italien, le vin « Umbria Rosso IGT 2015 ». Ce vin représente une étape essentielle pour l’entreprise qui a toujours eu des objectifs éco-durables. 

Leur détermination les a amenés à être certifiés VIVA par le Ministère de l’environnement et reconnus comme une société durable qui respecte les quatre indicateurs du cahier des charges (territoire, air, vignoble et eau). 

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